Pourquoi cette cause?

Il y a un temps pour avoir un avis, il y a un temps pour agir

« Ah, nos empreintes digitales sur l’eID. Qu’est-ce qui peut arriver maintenant? « .

Au cours des dernières semaines, une discussion animée a eu lieu en réponse au projet de loi de Jan Jambon. Le projet de loi n’est pas nouveau, l’idée date déjà de 2015. L’Autorité de protection des données (la nouvelle Commission de la protection de la vie privée) était et est particulièrement critique à propos de l’inclusion d’empreintes digitales sur l’eID. Elle affirme qu’une infraction aussi grave contre la vie privée n’est pas proportionnelle à l’objectif. Il n’y a que quelques centaines de cas de fraude d’identité dans notre pays. Pour y remédier, le cabinet Jambon considère qu’il est nécessaire que 11 millions de Belges communiquent leurs empreintes digitales au gouvernement.

Cependant, la protestation ne venait pas seulement des experts techniques ou de la vie privée. Le mouvement de refus # Ikweiger est apparu spontanément sur Twitter, déployé par des citoyens ordinaires inquiets, à juste titre, du comportement de ce gouvernement en matière d’information.

Nous vivons des temps effrayants, du moins selon ce gouvernement. Les cartes SIM anonymes ont déjà été abolies (car les terroristes appellent tous avec une carte prépayée, n’est-ce pas?), Les caméras ANPR qui surveillent vos actions partout et 24 heures sur 24 sont en pleine expansion sur nos routes belges, et comme cerise sur le gâteau nous sommes traités comme des criminels potentiels.

Il y a un temps pour donner son opinion et un temps pour agir. J’ai beaucoup écrit sur ces caméras ANPR ces dernières années et sur l’idée d’empreintes digitales sur l’eID. À plusieurs reprises, le cabinet Jambon a discuté du lourd impact de cette proposition et d’autres.

Il est maintenant temps d’agir. Le moment est venu pour la Cour constitutionnelle d’examiner les actions du ministre de la Sécurité et de déterminer dans quelle mesure elles correspondent toujours à nos libertés et droits démocratiques, tels qu’ils sont énoncés dans notre Constitution.

Matthias Dobbelaere-Welvaert. 

Managing Partner de deJuristen

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